• Coco Chanel (1883-1971) - Un parfum de réussite et de solitude

     

    Coco Chanel (1883-1971) - Un parfum de mystère.

     

    "La mode se démode, le style jamais".
                      Coco Chanel 

     

        Elle fut enterrée sous le nom de Gabrielle Chasnel car faire corriger légalement l'erreur sur son certificat de naissance eut été révéler qu'elle était née à l'hospice des pauvres...
        Jamais le mot "orphelinat" ne franchit ses lèvres, et elle paya ses frères pour qu'ils se fassent oublier, passant sa vie à rompre avec tous ceux, amis ou bienfaiteurs, qui connaissaient les détails d'une existence qui ne coïncidait pas avec la légende qu'elle souhaitait créer. Et lorsqu'une amie lui suggéra à la fin de sa vie, alors qu'elle se repliait sur elle même, de voir un psychologue, Chanel répondit effarée: "Moi?!!... qui n'ai jamais dit la vérité même à mon curé!..." 

        Gabrielle Bonheur Chasnel qui se réinventa une enfance naquit à Saumur le 19 Août 1883, baptisée à sa naissance Gabrielle Bonheur, du nom de la religieuse qui avait pris soin de sa mère; et après la mort de cette dernière et le départ de son père, la fillette qui est alors agée de 12 ans, tout en conservant des liens avec sa famille maternelle qui réside en Auvergne (sa mère est originaire de Courpière et elles vécurent à Issoire) sera confiée avec ses deux soeurs à l'orphelinat de l'abbaye cistercienne d'Aubazine, en Corrèze.
        Plutôt que de s'étendre sur des détails à la Dickens ou à la Zola il faut noter à cette occasion que les six années que la future styliste passa dans cette institution marquèrent profondément son imaginaire, car le style de ses vêtements aux lignes épurées et leurs couleurs neutres ne seront pas sans rappeler l'architecture sobre de l'abbaye ainsi que les costumes des religieuses et des pensionnaires (jusqu'au logo de sa maison dont on retrouve l'entrelac sur les vitraux de l'abbatiale).

     

    Coco Chanel (1883-1971) - Un parfum de mystère.

    Vitrail cistercien de l'abbaye d'Aubazine (Corrèze)

     

       Lorsque Gabrielle atteignit ses 18 ans elle fut renvoyée à ses grand-parents à Moulin et confiée aux dames chanoinesses de l'Institut Notre-Dame qui, en échange de travaux domestiques, lui enseignèrent la couture, ce qui lui permit d'être ensuite placée comme vendeuse dans une boutique de mercerie-lingerie où elle retrouva sa soeur Adrienne avec qui elle partageait une petite chambre chez leur employeur.
        Moulin était à l'époque une ville de garnison, et afin d'arrondir son maigre salaire la jeune fille qui maniait avec adresse l'aiguille et les ciseaux entreprit alors de faire des extras le dimanche matin chez un tailleur qui habillait les militaires... occasion pour elle de rencontrer les officiers du 10ème régiment de chasseurs à cheval qui, ne restant pas insensibles à son charme, l'inviteront à La Rotonde, le caf'cons de la ville, dont la principale attraction était une chanteuse... qui lui donnera des idées:
        Sa voix n'avait certainement rien de rare mais, soutenue par la claque du 10ème régiment et avec l'accord du directeur, la petite couturière qui ne manquait pas d'audace montera chaque soir sur cette même scène pour y interpréter son morceau favori, Qui qu'a vu Coco dans l'Trocadero, lequel lui vaudra de la part de ses admirateurs galonnés le surnom de Coco qu'elle conserva toute sa vie...

         Cependant ne bornant pas là ses ambitions, Coco, rêvant de music-hall, va alors tenter sa chance à Vichy en compagnie d'Adrienne qu'elle a attirée dans l'aventure, et après quelques auditions infructueuses y retrouve Etienne Balsan qui vient de démissionner de l'armée pour se consacrer à l'élevage des chevaux de course... Une rencontre opportune qui sonnera le glas de sa brève carrière musicale, et Adrienne s'en retournera seule à Moulin...  

        Que peut on espérer quand on est orpheline et couturière dans une petite ville de province? Certainement pas épouser un noble héritier, mais Coco était suffisamment jolie pour pouvoir prétendre à ce recours des jeunes femmes ambitieuses et sans fortune: elle avait trouvé un protecteur...

     

    Coco Chanel (1883-1971) - Un parfum de mystère.

     


        Auprès d'Etienne Balsan elle découvre alors la vie de château et les arcanes de la haute société, mais s'ennuie bientôt et songe à ouvrir une boutique de modiste... Ne fait-elle pas sensation aux courses avec les tenues très personnnelles et les petits chapeaux qu'elle se confectionne elle-même? Et plusieurs des amies d'Etienne ne lui ont-elles pas d'ailleurs déjà demandé ses services... Mais alors que Coco rêve de Paris, Balsan suggère Compiègne (où est situé son château de Royallieu), un différend qui va se règler très simplement lorsque le couple se rend à une chasse au renard dans les Pyrénées où Gabrielle va rencontrer Arthur Capel l'amour de sa vie.

        Séduisant et fortuné, "Boy", comme le surnommne  l'entourage, lui prête alors les fonds nécessaires à l'ouverture d'un salon de modiste au 21 rue Cambon à Paris, Chanel Modes ne désemplit pas et en 1913 alors qu'ils séjournent à Deauville il louera pour elle une seconde boutique, suivie d'une troisième à Biarritz en 1915 qui sera cette fois une vraie maison de couture où Gabrielle suivant son inspiration raccourcit les jupes, supprime la taille et libère le corps de la femme.
        Les restrictions engendrées par la Guerre ayant amené le manque d'étoffe, Coco taille alors ses robes dans les maillots en jersey des garçons d'écurie... et achètera à Rodier des pièces entières d'un textile utilisé uniquement à l'époque pour les sous-vêtements masculins. Ces nouvelles tenues d'une extrême sobriété annoncent déjà cette silhouette privilégiant la simplicité savamment étudiée qui lui vaudra sa réputation, et toutes les élégantes aspirent à ce look longiligne. 
        Paul Poiret l'accusera de transformer les femmes en "petites télégraphistes sous-alimentées", ce à quoi, faisant référence à la mode orientaliste de l'époque, elle lui répondra en disant qu'elle ne voulait pas de femmes "ayant l'air d'esclaves échappées d'un harem".

        En 1918 Coco Chanel a déjà édifié l'une des maisons de couture les plus importantes de l'époque, employant plus de 300 ouvrières, lorsque survient le drame qui affectera le reste de sa vie: Boy Capel décède dans un accident de voiture la nuit du 22 au 23 décembre 1919, et elle va alors se raccrocher désespérément à son travail comme une forcenée: Développant encore son entreprise, dès 1921 elle annexera en quelques années les 27, 29 et 31 de la rue Cambon, une adresse mythique à côté de la luxueuse place Vendôme où se trouve encore aujourd'hui la célèbre maison de couture.

     

    Coco Chanel (1883-1971) - Un parfum de mystère.

     


        La meilleure amie de Coco à cette époque était la pianiste Misia Sert (1872-1950) surnommée par les journalistes "la reine de Paris", et c'est par l'intermédiaire de cette dernière qu'elle rencontre Diaghilev qui souhaite remonter son Sacre du Printemps... Il a encore en sa possession les décors et les costumes de 1913, mais il cherche des fonds pour réunir l'orchestre important que demande la partition de Stravinsky. Lorsque Chanel lui fait part de sa décision de participer l'impresario lui annoncera avec suffisance:

        "Je suis allé chez la Princesse de Polignac, elle m'a donné 75.000 francs, c'est une grande dame américaine..."
        "Je ne suis qu'une couturière française"
    lui répondra Coco, "en voilà 200.000..."

         Avec les Sert et Picasso, Gabrielle sera invitée au souper qui suivit la première du ballet le 15 Décembre 1921 au théâtre des Champs-Elysées. Diaghilev était à un bout de la table, Stravinsky à l'autre... et à la fin de la soirée le compositeur du Sacre du Printemps était déjà follement amoureux de la couturière, une liaison passagère qui fera des deux protagonistes des amis pour la vie.

     

    Coco Chanel (1883-1971) - Un parfum de solitude et de réussite.

     

        Coco Chanel célèbra ses 40 ans avec la création de son premier parfum devenu mondialement célèbre: N°5, une révolution dans son genre, car une fragrance ne se composait jusque là que d'un seul parfum de fleur ou d'un mélange de deux ou trois facilement identifiables, mais Gabrielle va encore une fois changer tout cela:

        "Je ne veux pas de rose ou de muguet" dira-t-elle à Ernest Beaux, le propriétaire d'un laboratoire de Grasse, "Je veux un parfum qui soit un composé. Je veux un parfum artificiel, je dis bien artificiel, c'est à dire fabriqué. Sur une femme une odeur de fleur semble artificielle. Peut-être que pour avoir l'air naturel un parfum doit être créé artificiellement. Je veux un parfum de femme avec une odeur de femme". 

        Le mélange créé par Beaux ne contenait pas moins de 80 ingrédients dont le jasmin alors très cher et lorsqu'il en avertit Coco celle-ci (qui avait déjà très bien compris les règles du succès d'un produit...) lui répondit:

        "Dans ce cas mettez en encore davantage, je veux que ce soit le parfum le plus cher du monde"...

        Et lorsque se présentera la question du choix d'un nom, Chanel qui parmi les échantillons numérotés de 1 à 5 et de 20 à 24 qui lui avaient été présentés avait choisi le N°5, fit cette réponse:

        "Je lance ma collection le 5 Mai, cinquième mois de l'année, laissons lui le numéro qu'il porte, il lui portera chance..."
     
        Un baptême  judicieux pour le parfum peut-être le plus vendu au monde et dont la forme de la bouteille s'inspirait du flasque de vodka du grand-duc Dimitri Pavlovitch dernière liaison de la créatrice. 

        L'empire Chanel ne cessant de s'élargir, la réalisation des costumes pour Le Train Bleu de Diaghilev offrit à Coco une parenthèse agréable dans ce monde des affaires. Diaghilev souhaitait alors rivaliser avec Les Mariés de la Tour Eiffel présentés par son rival, Rolf Mare, et avait désespérément besoin d'une nouvelle production... Darius Milhaud composa la partition en 20 jours, Picasso assura le décor avec un agrandissement de l'une de ses toiles, Cocteau rédigea le livret et Coco procéda rapidement aux premiers essayages de ses créations que tous, dans le calme des salons de la rue Cambon, s'accordèrent à trouver superbes... mais qui ne résistèrent pas à la première répétition, et les ravissantes tenues que portaient baigneurs, joueurs de tennis ou champions de golf s'ouvrirent tragiquement aux coutures (Pour la perfection des détails tout ce qui était signé Chanel était cousu-main...) La créatrice à genoux dut alors recoudre les morceaux sur les danseurs en transpiration... et demanda par précaution à ses ateliers de confectionner un second jeu de vêtements.

     

    Le Train Bleu   Musique de Darius Milhaud - Chorégraphie de Bronislava Nijinska - Livret de Jean Cocteau - Décor de Pablo Picasso - Costumes de Gabrielle Chanel - Interprété par les étoiles et le corps de ballet de l'Opéra de Paris.


        Un nouveau venu aux côtés de Coco avait suivi avec intérêt les évolutions de Nijinsky et Lydia Sokolova pendant les répétitions, il s'agissait cette fois de l'homme le plus riche d'Angleterre: le duc de Westminster qui était en instance de divorce... La rumeur de mariage se répandit évidemment sans tarder, non sans raisons il faut le dire, mais s'il était une chose que l'argent et la célébrité accordaient à Chanel c'est le fait de conserver son indépendance... Et elle aura cette parole célèbre:

        "Tout le monde épouse le Duc de Westminster. Il y a un tas de duchesses mais une seule Coco Chanel!"

     

    Coco Chanel (1883-1971) - Un parfum de solitude et de réussite.

    Coco Chanel et le duc de Westminster


        La styliste qui venait d'ouvrir en 1927 une boutique à Londres dans le quartier de Mayfair et habillait entre autres la duchesse d'York, épouse du futur George VI, donna en 1929 pour son 46ème anniversaire une superbe réception célébrant en même temps la cloture de la saison parisienne des Ballets Russes (l'une des danseuses sera considérablement impressionnée par les soupières pleines de caviar...) A cette occasion Serge Lifar, alors étoile de la compagnie qui venait de recevoir des mains de Diaghilev une épingle de cravate en forme de lyre en fit immédiatement cadeau à son hôtesse dont comme tous les proches il avait perçu le drame intime:

        "Nous avons bu des torrents de champagne" se souvint-il,"Coco s'ecclipsa à 2h du matin. Elle ronronnait laissant croire à tous que l'on pouvait la séduire, mais ne cédait rien. Elle avait trouvé autrefois le bonheur et l'amour: Boy Capel, un séduisant anglais qui avait tout pour lui... C'était son drame... La gloire et l'argent étaient devenus sa revanche".

        Quelques mois après cette fête mémorable le Flying Cloud à bord duquel Coco venait d'embarquer en compagnie du duc de Westminster et de Misia Sert pour une croisière dans l'Adriatique, reçut un message radio leur demandant de venir de toute urgence au chevet de Diaghilev à Venise. Celui-ci, qui revenait de Munich où il avait rencontré Richard Strauss, était au Grand Hôtel en compagnie de Serge Lifar et Boris Kochno, soigné pour ce que le médecin appelait des rhumatismes, et lorsque les deux femmes arrivèrent elles reconnurent à peine leur ami qui décéda en fait le lendemain d'une complication due à son diabète.
        Comme à son habitude l'impresario était désargenté... Misia donna à Lifar de quoi payer l'hôtel et le médecin; Chanel, qui vint très souvent au secours des Ballets Russes régla les obsèques, et une gondole portant Lifar, Kochno, Misia et Coco, suivit la gondole mortuaire jusqu'au cimetière sur l'ile de San Michele: Cette femme forte et blessée par la vie entretint constamment des rapports privilégiés avec les artistes, les préférant sans doute inconsciemment à cette haute société qui certes l'avait enrichie, mais à laquelle elle n'appartenait pas de naissance et qui l'avait reléguée un temps dans le demi-monde. 

     

    Coco Chanel (1883-1971) - Un parfum de solitude et de réussite.

    Coco Chanel et Serge Lifar lors d'un gala à Monte- Carlo (1937)

       

        Gabrielle Chanel saura s'adapter sans difficultés majeures aux mutations des années 30, affrontant à la fois revendications syndicales et l'arrivée sur la scène de la mode d'Elsa Schiaparelli, et présentera alors des robes du soir légères d'une élégance suprême, rebrodées de perles ou de strass... "Mademoiselle" comme l'appelaient ses employées, affichait en effet un goût très prononcé pour les bijoux, ne se déplaçant jamais sans ses perles, et avait ouvert dès 1924 son atelier de bijoux fantaisie:

        "J'aime les faux bijoux parce qu'ils sont un défi, car je trouve honteux de se promener avec des millions autour du cou juste parce que l'on est riche. Le but du bijou n'est pas de faire paraitre une femme riche mais de l'embellir, ce qui est autre chose." 


        Lorsque s'annonce la Seconde Guerre Mondiale elle est à la tête d'une entreprise de 4000 ouvrières qu'elle va licencier, car elle fermera sa maison de couture, ne se consacrant qu'à son activité dans le domaine des parfums. Installée à demeure au Ritz, sa liaison avec le baron Spatz un ancien attaché d'ambassade allemand lui vaudra à la Libération d'être interrogée par le Comité d'Epuration et accusée de "collaboration avec l'ennemi", elle répondra avec son sens inné de la répartie:

        "A mon âge quand on a l'occasion de trouver un amant on ne lui demande pas son passeport"... 

        Coco ira par la suite s'installer en Suisse, loin des rumeurs de la capitale française, établissant pendant 10 ans sa résidence principale sur les bords du lac Léman où son voisin d'alors, Paul Morand, présageant de l'avenir écrira:
        "Sous l'arcade de ses sourcils, ses yeux pétillaient toujours... des volcans d'Auvergne que Paris croyait à tort éteints"...
        

        Car pendant ce temps Christian Dior impose à nouveau aux femmes, avec son style "new-look", le dictat d'une taille de guèpe et d'une poitrine pigeonnante avec le carcan d'un corset ou d'une guépière. Coco Chanel sera catastrophée face à un pareil retour en arrière:

       "Je vous aime beaucoup" lui dira-t-elle un jour, "mais vous habillez les femmes comme des fauteuils",

        et en 1954 elle décide de rouvrir sa maison avec une collection résolument à contre courant: des vêtements sobres et raffinés aux lignes fluides, un style classique dont le célèbre tailleur sera copié dans le monde entier:
        Un deux-pièces de tweed dont la veste à 4 poches est décorée de boutons bijoux et d'une ganse de couleur contrastante, complété par une blouse de soie réalisée dans le même tissus que la doublure, accompagné des indispensables accessoires: des chaussures bicolores et un sac matelassé à chaine dorée signé de ses initiales entrelacées.

     

    Coco Chanel (1883-1971) - Un parfum de mystère.

     


       Chanel habille alors les plus grands de ce monde, mais le raffinement et l'élégance de ce style intemporel sera encore une fois confronté à l'histoire lorsqu'apparait autour de 1965 la mini-jupe, et qu'en 1968 la vague hippie change encore la donne, cependant "Mademoiselle" fera fi des midinettes de l'époque affirmant que les modes ne sont bonnes que lorsqu'elles descendent dans la rue et non lorsqu'elles en viennent.
        Symbole du chic et de l'élégance français, Coco Chanel séjournera pendant les quinze dernières années de sa vie au Ritz, certainement pour la luxueuse discrétion qu'offrent les grands palaces, mais aussi pour des raisons pratiques évidentes, l'hôtel étant situé place Vendôme juste à côté de la rue Cambon. Car, enfermée dans son monde, Gabrielle Bonheur vit maintenant cloitrée dans la solitude dorée de sa tour d'ivoire se consacrant uniquement à son travail: 

        "Je n'ai RIEN... Je suis toute seule avec mes millions" dira-t-elle à quelques intimes qui l'approchent...

    Coco Chanel (1883-1971) - Un parfum de mystère.

    Coco et Boy Capel (1913)

     

         Celle qui confia "En perdant Capel j'ai TOUT perdu" décède un dimanche (jour dont elle avait horreur...), le 11 Janvier 1971, après une promenade à Longchamp et à quelques semaines de la présentation de sa collection prévue le 5 Février.
         Après des obsèques célébrées à l'église de La Madeleine, son corps fut transféré à Lausanne où selon ses dernières volontés elle fut inhumée sous une simple plaque de marbre portant 5 têtes de lion (son chiffre fétiche et son signe du zodiac) et ornée de camélias blancs, ses fleurs préférées.

     

    Coco Chanel (1883-1971) - Un parfum de mystère.

     

        "J'irai au paradis habiller de vrais anges, ayant fait sur terre avec les autres anges mon enfer"
                            Gabrielle Chanel 

     

         


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  • Commentaires

    3
    Vendredi 2 Mai 2014 à 11:34

    Superbe article  qui m'a appris beaucoup sur cette grande dame !

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    2
    Jeudi 30 Janvier 2014 à 19:56
    LuneDeTristesse

    Je connaissais son nom, mais pas son histoire.

    Son histoire... belle et triste réussite.

    Merci pour ce très joli partage.

    Lauriane

    1
    Jeudi 9 Janvier 2014 à 15:35

    voilà un article qui m'as passionnée car j'aime Mme Coco mais j'adore 8enfin si on peu dire cela le N= 5 que je porte depuis longtemps entres d'autres histoire de changer parfois....Merci.

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